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Coupures intempestives d’électricité dans le pays : La NIGELEC défaillante en communication !

Nigerdiaspora - 21/04/2024

Ces derniers temps, la situation de la fourniture en énergie électrique dans le pays par la Nigérienne de l’Electricité (NIGELEC) est catastrophique. Elle serait, en certains endroits de la capitale, pire que pendant le black-out de la NEPA dû aux sanctions de la Cedeao. A cette époque, les Nigériens s’estimaient même très heureux des efforts fournis par la Société nationale, à partir de sa propre production, pour alimenter ses abonnés. Ils promettaient même de ne jamais vouloir du retour de la ligne de Kebbi, tant ils avaient appris à s’en passer royalement. Mais, voilà que, patatras, tout se gâte, ces derniers temps, au niveau de la NIGELEC qui ne semble plus avoir le sens de l’imagination et de la débrouillardise qui lui avaient permis, en l’absence de l’interconnexion avec la NEPA, de relever avec panache le défi d’énergiser les consommateurs nationaux. Même avec le rétablissement de l’interconnexion, la fourniture en énergie électrique dans le pays est désastreuse. Les Nigériens l’ont vécu pendant le Ramadan, y compris dans les administrations publiques privées d’électricité durant plusieurs heures de la journée de travail, entraînant ainsi une déperdition des agents sur leurs lieux de travail. Pire, ce n’est pas tant la privation qui cause problème, mais bien le manque de communication de la part de la NIGELEC qui semble se murer dans un mutisme inadmissible envers sa clientèle qu’elle qualifie, mensongèrement, ‘’d’aimable’’. Personne ne s’explique la permanence de ces délestages intempestifs dans la capitale en cette période de fortes canicules. Et pourtant, personne ne sort, du côté de la NIGELEC, pour dire aux usagers quoi que ce soit là-dessus et comment se font ces délestages. Même l’arrogant ancien Directeur Général de la NIGELEC, Alassane Khalid, avait l’habitude de communiquer sur la situation de la fourniture électrique, en demandant, à défaut de solutions techniques durables, aux consommateurs de s’en remettre à Dieu Le Tout-Puissant, qui a seul la solution à tout ! Que deviennent toutes ces centrales thermiques et celle solaire de Gorou Banda censées compenser les insuffisances de l’interconnexion ? En réalité, d’après des sources bien informées, ces centrales thermiques, très dévoreuses en gas-oil, ne fonctionneraient pas à plein régime, seules l’interconnexion et la centrale solaire sont sur utilisées, une histoire de réaliser des économies d’échelle, semble-til. Les mois du black-out de la NEPA ont plongé les finances de la Société dans le rouge, qui était d’ailleurs sur le point de rehausser le prix du kilowatt/ heure, afin de pouvoir équilibrer sa comptabilité. Mais, l’augmentation en question avait été reportée à l’année prochaine, en raison de la situation économique et financière que le pays venait de traverser avec les différentes sanctions que l’on sait. Mais, tout cela ne devrait pas constituer un problème majeur, si la NIGELEC prenait le soin et le temps nécessaires pour communiquer, car la communication, la bonne communication permet de crédibiliser une institution auprès de ses usagers. Pour cela, nous nous refuserons toujours de succomber à la tentation courante de jeter le bébé avec l’eau du bain, car nous demeurons convaincus que la NIGELEC est une entreprise nationale crédible et perfectible, pourvu que ses responsables actuels la dotent d’une bonne politique de communication. La NIGELEC peut mieux faire, peut-on espérer !

Amadou Harouna  (Le Canard en furie)




Cnsp et organisations citoyennes : Quand le Chef d’Etat-Major particulier du Président du Cnsp, au bord d’une crise de nerfs, profère des menaces à peines voilées !

Nigerdiaspora - 21/04/2024

C’est un élément sonore, d’environ trenteneuf secondes, qui circule actuellement sur les réseaux sociaux de la place et attribué au Colonel Ibro Amadou Bacharou, Chef d’Etat- Major Particulier du Président du Cnsp. Pour le moment, nous ne sommes pas sûrs de l’authenticité de l’élément en question, car de nos jours, avec les TICS, toutes sortes de manipulations sont possibles. Mais, si ce vocal était authentique, c’est-à-dire émanant de cette personnalité militaire, cela surprendrait beaucoup au Niger, dans la forme et dans le fond. En effet en règle générale, un Chef d’Etat-Major Particulier du Chef de l’Etat n’est pas une personnalité connue pour tenir les propos contenus dans cet audio. Comme sa fonction l’indique, c’est une personnalité chargée des questions militaires et de défense auprès du Président de la république. Elle fait ainsi partie du Cabinet de celui-ci et n’est pas souvent une personnalité médiatique dont on peut entendre les propos publiquement. Il ne prend même part aux Conseils des Ministres. On est donc surpris d’entendre de la part de cette personnalité, qui devrait être à l’ombre, les propos contenus dans ce vocal. En plus, si c’étaient des propos sages, apaisants, cela pourrait passer, mais quand, ce sont des menaces verbales proférées publiquement contre certains citoyens qui ne faisaient qu’exprimer leur mécontentement par rapport à un certain nombre de choses qui se passent dans la transition politique actuelle, c’est-là que se pose le problème. On ne sait pas également à quel titre, il s’était exprimé de la sorte. En tout état de cause, cette sortie publique du Chef d’Etat-Major Particulier du Président du Cnsp est sujette à caution pour une personnalité occupant des fonctions purement militaires et non politiques.

Que faudrait-il alors comprendre dans ces propos menaçants ? Qu’Issoufou Mahamadou est intouchable ? Gare donc à tous ceux qui se hasarderaient d’émettre la moindre opinion défavorable sur les rapports entre le Cnsp et Issoufou Mahamadou, car un homme averti en vaut deux, dit-on souvent !
Bonkano (Le Canard en furie)

Levée de l’immunité présidentielle de Bazoum Mohamed : Un couteau à double tranchant pour le Cnsp ?

Nigerdiaspora - 21/04/2024

D’après des sources bien informées, la levée de l’immunité parlementaire du président déchu, Mohamed Bazoum, est pendante devant la Cour d’Etat. Il paraîtrait que les Conseillers à cette Cour n’arriveraient pas à se mettre d’accord sur les modalités juridiques de la levée de cette immunité, qui est une question jadis réservée au parlement dans un régime constitutionnel. Pourtant, il existe, en la matière, une jurisprudence, vieille de plus de treize années, qui était celle de la levée de l’immunité présidentielle de Mamadou Tandja, le 19 décembre 2010, par la Cour d’Etat mise en place par le Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie (CSRD) du Général quatre étoiles, Djibo Salou, pour des infractions de droit commun, s’il vous plaît ! Du jamais vu dans le Niger contemporain ! Même dans le monde, ce sont des cas rarissimes de poursuites de droit commun engagées contre un président de la république (Noriega au Panama, Ould Abdel Aziz en Mauritanie). Faut-il le rappeler, l’ex-président Tandja avait été poursuivi, en 2010, pour deux principaux chefs d’accusation de ‘’détournement de fonds publics et de refus d’obtempérer à une décision de justice’’. Mais, aujourd’hui, pour des chefs d’accusation spécifiques qui ressortent au statut pénal du Président de la république (haute trahison, atteinte à la sécurité intérieure et extérieure de l’Etat, dépôts de déchets toxiques sur le sol national, violation du serment), l’on ne comprend guère les atermoiements des hauts magistrats pour trancher la question. Cependant, pour bon nombre d’observateurs avertis, les raisons de la lenteur de la Cour d’Etat tiendraient davantage des conséquences politicojudiciaires de cette décision que d’autres aspects de la question.

La levée de l’immunité de Bazoum pourrait entraîner celle d’Issoufou Mahamadou

D’après des sources proches du dossier, après la levée de l’immunité présidentielle de Bazoum, s’en suivrait celle d’Issoufou Mahamadou, dans une sorte d’entremêlée juridico-judiciaire que les juristes processualistes appellent, dans leur jargon,connexité. En effet, si l’immunité présidentielle de Bazoum venait à être levée par la Cour d’Etat, le président déchu serait alors mis en accusation pour les chefs d’accusation ayant motivé cette décision de levée d’immunité. Il comparaîtrait ainsi devant la Justice dans la peau d’un présumé coupable et aurait droit à un procès juste et équitable. Mais, il se trouve que Bazoum n’est pas n’importe quel justiciable, car c’est quand même un président démocratiquement élu, mais renversé par la force. A ce titre, les choses pourraient ne pas s’annoncer bonnes pour ses accusateurs actuels qui pourraient être obligés de prendre certaines décisions inattendues. En effet, une fois à la barre, l’accusé devra vouloir se défendre par tous les moyens qui lui seraient possibles afin de se tirer d’affaires. Autrement dit, le président déchu, Mohamed Bazoum, devra sortir de son silence pour faire face à ce dont il est accusé. Jusque-là, cloîtré dans sa résidence présidentielle depuis le 26 juillet 2023, Mohamed Bazoum devrait retrouver, soit une cellule, soit une résidence surveillée et présenté à la Justice. A la barre, ce serait un autre Mohamed Bazoum, dépouillé de sa personnalité antérieure de citoyen honnête, détrôné de son diadème présidentiel et mis sur le banc des accusés. L’on aura affaire à un homme dévasté par le chagrin et le remord qui voudrait se venger de tout le monde au Niger, à commencer par son ancien mentor politique, Issoufou Mahamadou, dont le rôle joué dans les événements de juillet dernier reste toujours énigmatique. On peut le deviner, l’enfant-maudit de Tesker en aura plein sur le coeur et risquerait de faire, à l’occasion de son procès, de graves révélations qui pourraient changer le cours actuel des choses. Il pourrait enfoncer son prédécesseur sur bon nombre de questions nationales dont eux seuls connaissaient l’existence et l’importance. On sait quand même que la présidence de Bazoum avait duré un peu plus de deux années au cours desquelles bien des choses pas très catholiques se seraient passées entre lui et Issoufou Mahamadou. Mieux, étant du système ‘’Guri’’ luimême, Bazoum était parfaitement au courant de certains secrets de la gestion antérieure d’Issoufou Mahamadou, dont la révélation pourrait conduire à demander des comptes à ce dernier par la Justice. C’est ce qu’un adage populaire Djerma enseigne : « Kargi ma soubou tiendi, soubou ma kondi tiendi », autrement dit, ‘’L’épine attire l’herbe, et à son tour, l’herbe attire le serpent’’. En d’autres termes, la levée de l’immunité présidentielle de Bazoum pourrait avoir un effet domino. Dans ces conditions, poussé jusque dans ses derniers retranchements, le président déchu et accusé pourrait être tenté de casser la baraque du régime de la renaissance, en procédant à des révélations stupéfiantes susceptibles d’entraîner des conséquences politico-judiciaires incalculables qui risqueraient d’éclabousser grand monde au Niger. Bazoum serait ainsi amené à balancer certaines choses jusque-là tues du fait de l’ancienne complicité politique ayant existé entre les deux personnalités. Ce serait, par exemple, le dossier de l’extradition vers la Libye d’un des fils de Kadhafi, Saadi Kadhafi, qui avait trouvé refuge au Niger, après la chute du régime de son père, en 2011. Ce pourrait être aussi le cas du passeport diplomatique nigérien délivré à l’ancien Directeur de Cabinet de Kadhafi, Bachir Saleh, en 2012. Il pourrait également s’agir de l’affaire de l’Uraniumgate dont les derniers rebondissements dans le journal panafricain, ‘’Afrique Intelligence’’, en 2023, avaient été attribués à l’entourage de Bazoum. Bref, dans maints dossiers chauds, l’accusé Bazoum pourrait faire mal à son ancien mentor politique. Dans ces conditions, au regard de la gravité des faits allégués par le présumé coupable Bazoum, pour la manifestation de la vérité, vérité pour vérité, la Justice n’aurait d’autre choix que de demander à entendre, à son tour, Issoufou Mahamadou. Ce qui contraindrait le Cnsp et le gouvernement de transition, désireux de rendre justice au peuple nigérien en tous lieux et en toutes circonstances, à procéder à la levée de l’immunité présidentielle d’Issoufou Mahamadou pour être entendu par la Justice.

Voilà pourquoi la levée éventuelle de l’immunité présidentielle de Bazoum pourrait déboucher sur celle d’Issoufou Mahamadou, du fait de l’ancienne complicité politique qui avait scellé leurs destins respectifs !

Quelles conséquences pour le Cnsp, en cas de procès contre Bazoum ?

Mettre en accusation une personne quelconque ne signifie nullement que l’affaire ira jusqu’au procès définitif, d’autres issues peuvent être obtenues pour régler le différend en question. Cela pourrait conduire à un non-lieu judiciaire, à une grâce présidentielle ou une amnistie. C’était déjà le cas de Mamadou Tandja dont l’immunité présidentielle avait été levée en 2010 par la Cour d’Etat de l’époque, mais jamais, l’affaire n’avait été vidée par un procès, car quinze mois après sa détention préventive, la Chambre d’accusation de la Cour d’Appel de Niamey avait rendu une ordonnance de mise en liberté de l’ex-président et toutes les anciennes charges avaient été abandonnées contre lui. Ce serait, peut-être, pareil pour le cas de Bazoum, qui pourrait déboucher sur un abandon des chefs d’accusation par les instances juridictionnelles habilitées. Dans le cas échéant, un procès politique s’ouvrirait pour vider l’affaire. Dans ces conditions, certaines révélations de Bazoum pourraient avoir des conséquences dévastatrices pour le Cnsp, principalement pour son Président, le Général Abdourahamane Tiani, qui avait été le Chef de la Garde Présidentielle de celui qui est aujourd’hui à la barre. On sait pertinemment que le procès en question sera public et médiatisé, et la parole de l’accusé y sera directe et tranchante. Alors, Bazoum pourrait-il, à cette occasion, nous apprendre davantage sur les conditions de son renversement, ainsi que les vraies motivations des putschistes, autres que celles données dans leurs premières déclarations publiques ? Ce serait-là, apparemment, le grand risque que courrait le Cnsp, si jamais un procès en bonne et dueforme devait avoir lieu contre Bazoum. Comme on peut le voir, ce serait-là, manifestement, un couteau à double tranchant pour la crédibilité politique du Cnsp, si toute la logique judiciaire de cette affaire devait aller à son terme.

Cependant, on peut présumer que si le Cnsp tenait réellement à faire juger Bazoum, c’est qu’il serait sûr et certain de son ‘’truc’’, c’est-à-dire qu’il ne risquerait rien dans ce procès, les preuves de la culpabilité de Bazoum seraient ainsi claires et nettes comme eau de roche pour être réfutées même par une défense compétente et aguerrie. Espérons, tout simplement, que ce procès ne sera pas une boîte de Pandore, mais bien une belle occasion de rendre justice au peuple nigérien qui n’en demande pas plus au Cnsp !

Par Ali Koma  (Le Canard en furie)

Renforcement des mesures de sécurité aux frontières : Le Niger se réserve le droit de scanner et d'ouvrir les colis entrant ou sortant du territoire

Nigerdiaspora - 21/04/2024

Le Ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération et des Nigériens à l'Exteneur de la République du Niger présente ses compliments aux Missions Diplomatiques, Postes Consulaires et Représentations des Organisations Internationales accrédités au Niger et a l'honneur de porter à leur connaissance ce qui suit : Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et pour des raisons de sécurité nationaie, le Niger se réserve désormais le droit de scanner, voire d'ouvrir tout colis arrivant de l'extérieur ou sortant du territoire national quelle que soit la porte d'entrée ou de sortie. Cette démarche, dans le contexte particulier que connait le Niger, permettra non seulement de renforcer la sécurité à nos frontières et de déjouer toute tentative de déstabilisation du pays, mais également de protéger et de rassurer à la fois les citoyens nigériens et les étrangers établis sur le territoire nigérien. Le Ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération et des Nigériens à l'Extérieur de la République du Niger remercie les Missions Diplomatiques, Postes Consulaires et Représentations des Organisations Internationales accrédités au Niger de leur aimable coopération et saisit cette occasion pour leur renouveler les assurances de sa haute considération.

Source : Ministère des Affaires Étrangères - Coopération - NE 
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