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Situation politique nationale - Le Pnds/Tarayya : le grand fossoyeur de la démocratie nigérienne !

Nigerdiaspora - il y a 4 heures 17 min

Avant d’aborder le présent sujet relatif au Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (Pnds/ Tarayya), il ne serait guère inopportun de faire un peu d’histoire, plus précisément de l’histoire antique, cette période de l’Humanité très tumultueuse et aussi très riche de maints enseignements. L’antique marque le début de la modernité, le temps des grands penseurs philosophiques (Socrate, Platon, Aristote…), des monstres sacrés de la tragédie (Homère, Sophocle, Euripide…), des grands précurseurs scientifiques (Euclide, Thalès, Pythagore, Archimède…), des monumentaux théologiens (Les Apôtres catholiques, le Bouddhisme, le Confucianisme…).C’est aussi le temps des grands empires qui vont connaître, chacun, son apogée avant de décliner pour laisser la place à un nouvel empire plus évolué, épuré que précédemment. Ce qui nous intéressera particulièrement dans cette analyse diachronique des transformations permanentes de l’Histoire du monde, c’est la fin tragique qu’a connue la brillante République romaine, qui, sous la dictature féroce d’un certain Jules César, se transforma en un empire s’incarnant dans la personnalité d’un Empereur dont le pouvoir n’avait d’autres limites que ses propres limites objectives. Car, faut-il le rappeler, la Rome antique avait été une république, au sens moderne du terme, avec des institutions politiques populaires (Sénat) dont les démocraties modernes vont s’inspirer, avant de sombrer dans l’impérialisme absolu obnubilé par l’expansionnisme (commercial, territorial et culturel), son essence véritable et première.

Il en est ainsi, aujourd’hui, de la démocratie nigérienne, dont le grand fossoyeur n’aura été que le parti fondé par Issoufou Mahamadou et ses camarades, au début des années 90.

De la promesse démocratique démagogique des premières heures au profond désenchantement populaire à l’exercice du pouvoir.

Un moment, un peu partout sur le continent africain, les régimes de parti unique étaient à bout de souffle et les revendications populaires pour une réoxygénation des institutions politiques devenaient de plus en plus pressantes sur les pouvoirs politiques en place. Au Niger, cela avait débouché sur l’instauration du multipartisme intégral ayant consacré la création d’une multitude de partis politiques, des plus représentatifs aux plus farfelus,dont le Pnds/ Tarayya, à la fin des années 90. C’était une bande de copains de lycée et de fac, enfants gâtés de la république grâce à l’école républicaine instituée par les pères-fondateurs des indépendances, qui croyait que la Terre ne tournait pas rond au Niger et qu’il fallait y changer tout dans la gouvernance politique de l’époque. Ces diplômés d’universités ou de grandes écoles, le prototype même du provincial parvenu (arrivisme serait, peut-être, le terme approprié), vont se constituer et s’organiser au sein d’une formation politique élitiste, au départ, et qui se réclamera de la démocratie et du socialisme. En effet, le Pnds/Tarayya se voulait un parti avant-gardiste de la démocratie au Niger, à travers son fameux slogan, ‘’La force des arguments et non l’argument de la force’’, qui le situait sur le terrain du progressisme démocratique et social de l’échiquier politique national. C’était aussi le parti politique qui se prévalait du ‘’illimi’’ (Savoir), dans un pays où le taux d’analphabétisme frôlait des pourcentages démentiels. C’était un peu prétentieux, sans doute ! D’ailleurs, il le payera cher dans les urnes, car les populations se méfient, en général, des pseudo intellectuels connus pour être des démagos politiques aux petits souliers. Cependant, s’apercevant que cette base élitaire ne pouvait pas lui permettre de conquérir le pouvoir suprême au Niger, le Pnds/Tarayya mit un peu d’eau dans son vin, comme on dit souvent, et devint du coup, ‘’un parti-attrape-tout’’, selon la belle formule du grand politologue français du 20ème siècle, Maurice Duverger.

Mais, une fois installés au pouvoir, Issoufou et son clan politique transformèrent la démocratie nigérienne en un pouvoir personnel, clanique et dynastique. Ainsi, durant plus de deux décennies, ce n’était pas la démocratie que l’on avait vu se déployer au Niger, mais bien une imposture démocratique, la trahison des nobles idéaux républicains et démocratiques que le Pnds/ Tarayya avait vendus au peuple nigérien dans des emballages trompeurs et pour lesquels il devrait être poursuivi en justice pour vol et escroquerie politiques, si jamais ces délits existaient dans notre Code pénal actuellement en vigueur.

Jamais, dans l’Histoire du Niger contemporain, un régime politique n’aura touché le fond de la mauvaise gouvernance que celui de la renaissance du Niger d’Issoufou Mahamadou et de ses affidés.

La prédation des ressources publiques au moyen de marchés publics tronqués, taillés sur mesure au profit des opérateurs économiques proches du régime en place, ainsi que la violation des droits et le déni de justice auront été érigés en mode de gouvernance politique. On ne comptait plus les scandales politico-financiers qui auront émaillé cette gestion, sans compter les arrestations arbitraires d’opposants politiques, de journalistes indociles et d’acteurs sociaux engagés.

Les manifestations publiques, qui sont pourtant les voies légales en démocratie pour s’exprimer et exprimer son ras-le-bol général, étaient systématiquement interdites ou réprimées sévèrement, si leurs organisateurs tentaient de passer-outre les arrêtés gouverneaux d’interdiction. Et cela venait de la part d’un parti politique qui avait fait du pavé son terrain de prédilection dans sa longue marche vers la conquête du pouvoir suprême, entre 1990 et 2010. Paradoxalement, c’est ce même Pnds/Tarayya, une fois au pouvoir, qui tomba dans la pure négation des valeurs démocratiques, celles qu’il vendait aux Nigériens sous d’étiquettes trompeuses. Les élections, les seules voies légitimes en démocratie pour accéder au pouvoir, étaient biaisées par la corruption, les fraudes et autres achats de conscience, et cela avait fini par rendre notre système peu crédible et porteur des germes de sa destruction future.

La démocratie désormais reportée aux calendes grecques au Niger

Aujourd’hui, le constat de l’échec de la démocratie au Niger est patent, au regard sans doute de sa mauvaise pratique par le régime de la renaissance du Pnds/Tarayya. Le Cnsp semble avoir pris ses quartiers aux commandes de l’Etat avec le soutien populaire que l’on sait. Quant aux partis politiques traditionnels, ils auront été emportés dans les torrents actuels qui ont submergé le parti rose. Du coup, les citoyens nigériens, dans leur ensemble, ne sont guère enchantés par un retour rapide à l’ordre démocratique dans le pays, tant ils auront été échaudés et traumatisés par le règne calamiteux du Pnds/Tarayya durant douze années. Le Cnsp peut ainsi danser et applaudir aussi longtemps qu’il le voudra, sans la moindre allusion au retour des civils au pouvoir, du fait des profonds traumatismes causés au peuple nigérien par le parti d’Issoufou Mahamadou. En réalité, les Nigériens, dégoûtés par les pratiques néfastes des ‘’Roses socialistes’’ nigériens qu’ils en sont amenés à s’accommoder de la permanence du pouvoir militaire dans le pays. En cela, les destins politiques de la Rome antique et du Niger contemporain ont un point commun : l’impérialisme dictatorial de Jules César qui avait anéanti la République latine, et la dynastie politique d’Issoufou Mahamadou qui aura eu raison de la démocratie nigérienne.

C’est triste !
Par Halidou Maiga (Le Monde d’Aujourd’hui)

 

Forum Régional Africain sur le Développement Durable : Le Ministre MAIZAMA Abdoulaye plaide pour l’accélération de la mise en œuvre intégrée des ODD et de l’Agenda 2063

Nigerdiaspora - il y a 4 heures 33 min

Le ministre de l’Hydraulique de l’Assainissement et de l’Environnement, le Colonel MAIZAMA Abdoulaye, séjourne depuis le lundi 22 avril à Addis-Abeba en Ethiopie, où il prend part au Forum Régional Africain sur le Développement Durable. Le thème retenu pour cette 10ème Édition est : « Renforcer l’Agenda 2030 pour le développement durable et l’Agenda 2063 et éliminer la pauvreté en période de crises multiples : mise en œuvre efficace de solutions durables, résilientes et innovantes ».

Organisé conjointement par la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) en collaboration avec la Commission de l’Union africaine (CUA), la Banque africaine de développement et les entités du Système des Nations Unies, le Forum vise à évaluer les progrès et à partager des connaissances, des meilleures pratiques et des solutions stratégiques pour soutenir la mise en œuvre du Programme 2030 pour le développement durable, conformément aux priorités régionales.

Le Forum a enregistré la participation de plusieurs responsables au niveau mondial et africains engagés sur les questions de développement notamment la Vice-Secrétaire générale des Nations Unies, Madame Amina Mohammed, Monsieur Claver Gatete, Secrétaire général adjoint des Nations Unies et Secrétaire exécutif de la Commission Economique pour l’Afrique, la Première-Ministre de la République de l’Ouganda Madame Robinah Nabbanja, la Ministre de la planification et du développement, de la République démocratique fédérale de l’Éthiopie Madame Fitsum Assefa, les représentants de la Commission de l’Union africaine et de la Banque africaine de développement ainsi que les Représentants des organisations et agences spécialisées des Nations Unies et autres partenaires du développement.

Dans son intervention, le ministre MAIZAMA a d’abord exprimé sa reconnaissance aux États membres pour avoir élu et confié aux membres du Bureau la responsabilité de diriger les travaux du neuvième du forum régional. Le Bureau, composé du Niger, du Maroc, de la Namibie, du Tchad et de l’Éthiopie, a travaillé activement pour faire avancer l’agenda commun. Selon le ministre Maizama Abdoulaye, les travaux du Bureau ont été marqués par des réalisations significatives, notamment la transmission et le plaidoyer autour des résultats de notre Forum régional lors du Forum politique de haut niveau sur le développement durable à New York en juillet 2023.

« Le Bureau a aussi mené des actions de sensibilisation à la Déclaration de Niamey et aux messages clés lors du Sommet africain sur le climat, lors de la onzième Conférence sur le changement climatique et le développement en Afrique, lors du Sommet sur les objectifs de développement durable, et lors de la 28ème Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques », a-t-il dit.

 

Le ministre MAIZAMA Abdoulaye a aussi soutenu que des avancées ont été enregistrées dans des domaines clés tels que la promotion de la chaine de valeur régionale des minerais pour les batteries des véhicules électriques, l’Initiative de la Grande Muraille bleue, la Coalition pour la dette durable, et les obligations vertes, bleues et de développement durable entre autres.

Pour l’atteinte des objectifs communs, le ministre MAIZAMA Abdoulaye a suggéré de redoubler d’efforts. Il a ensuite a fait des propositions notamment l’accélération des mesures de lutte contre le changement climatique et de promotion des transitions vertes,  l’adoption des approches novatrices pour mobiliser des ressources nationales et externes pour combler le déficit de financement des objectifs ; de travailler en concert pour aborder les défis liés à l’architecture financière mondiale et à la viabilité de la dette, d’encourager les pays développés à augmenter leurs engagements financiers pris en rapport avec le fonds pour les pertes et les préjudices pour faire face aux impacts climatiques, et enfin de mettre l’accent sur l’égalité hommes-femmes et l’inclusion sociale.

Pendant les jours des travaux, les experts vont passer en revue les progrès accomplis, les difficultés qui se posent et les potentialités qui s’offrent dans la mise en œuvre du Programme 2030 et de l’Agenda 2063. Ils vont ensuite procéder à un examen approfondi de la réalisation en Afrique des objectifs de développement durable ainsi que des objectifs correspondants de l’Agenda 2063.

Le ministre MAIZAMA Abdoulaye a mis son séjour à profit pour échanger avec plusieurs sommités. Il s’agit de Madame Amina Mohammed, Vice-Secrétaire générale des Nations Unies ; la Ministre de la planification et du développement, de la République démocratique fédérale de l’Éthiopie Madame Fitsum Assefa, M. Claver Gatete, Secrétaire général adjoint des Nations Unies et Secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique et bien d’autres Représentants des organisations et agences spécialisées des Nations Unies et autres partenaires du développement.

ATTAOU Moutari , RC/MHA/E

Billet : Journée Nationale de la Concorde : Au-delà du symbole

Nigerdiaspora - il y a 4 heures 38 min

Le Niger a célébré, hier 24 avril 2024, la Journée Nationale de la Concorde, date anniversaire de la signature de l’accord de paix du 24 avril 1995 à Niamey, entre le gouvernement et l’Organisation de la Résistance Armée (ORA). Cet acte historique du 24 avril 1995 a posé les jalons et créé le cadre propice à un dialogue permanent sur les raisons ayant poussé certains citoyens à prendre les armes. Par la suite, d’autres accords complémentaires ont été signés dont ceux du 25 mars 1995 à Ouagadougou (Burkina Faso), du 28 novembre 1997 à Alger (Algérie) et du 21 août 1998 à N’Djamena (Tchad). Le clou de ce processus de paix a été l’organisation de la cérémonie de la ‘’Flamme de la paix’’ à Agadez le 25 septembre 2000.

Aussi, pour pérenniser les acquis, un Haut- Commissariat à la Restauration de la Paix (HCRP), puis une Haute Autorité à la Consolidation de la Paix HACP ont vu le jour. Ces autorités administratives ont pour mission de promouvoir le dialogue, de mener des actions allant dans le sens du renforcement de la coexistence pacifique, la gestion non violente des conflits, le renforcement des capacités des acteurs, la promotion des activités socioéconomiques en lien avec la paix et la sécurité.

Ce processus a prouvé les ressources du peuple nigérien d’une part et les capacités des dirigeants du pays à surmonter les épreuves pour arriver à un consensus national qui place au-dessus de tout l’intérêt de la Nation.

Cette réussite du processus de paix doit pour ainsi dire nous inspirer dans le contexte actuel où le pays est confronté à des défis et des menaces multiples et multiformes. Ces menaces sur la cohésion nationale proviennent aussi bien des fameux groupes armés terroristes, mais aussi de certains Etats et puissances impérialistes et néocolonialistes non contents de la nouvelle voie choisie par le Niger : celle de la souveraineté et de la dignité.

Si, dans les années 90, les Nigériens ont été capables de dépassement pour préserver l’essentiel : la paix et le vivre ensemble en aplanissant leurs incompréhensions, pourquoi, n’en sera-t-il pas ainsi dans le contexte actuel où un ennemi commun : le terroriste nous menace ?

C’est pourquoi, la Journée Nationale de la Concorde est plus qu’un symbole. Elle doit nous inspirer à user de tous les mécanismes propres à nos us et coutumes pour surmonter les divergences contingentes et envisager un avenir meilleur pour les générations actuelles et futures. Un avenir débarrassé des tares de la soumission aveugle à une quelconque puissance.

Siradji Sanda (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org/

Point de presse du Directeur Général du Stade Général Seyni Kounché : M. Daouda Adamou dévoile la lettre de mission qui lui a été confiée par la hiérarchie

Nigerdiaspora - il y a 4 heures 44 min

Le Directeur Général du Stade Général Seyni Kountché, M. Daouda Adamou a animé le mardi 23 avril dernier un point de presse relatif à la lettre de mission qui lui a été confiée par le ministre de la Jeunesse, de la culture, des arts et des sports. Il s’est agi, à travers ce point de presse, de communiquer et partager les points inscrits dans cette lettre.

En effet, cette lettre de mission confiée aux responsables du Stade Général Seyni Kountché constitue une feuille de route qui permettra de travailler sur les objectifs assignés par les autorités actuelles. Elle est composée de 7 axes à savoir : assainir l’environnement du Stade Général Seyni Kountché et ses structures connexes, réduire les charges et accroitre les ressources du stade, participer à la promotion des activités physiques et sportives, contribuer à l’insertion socioprofessionnel des jeunes, renforcer la sécurité du stade, rétablir le stade dans les normes de la CAF et améliorer sa visibilité. « Ces 7 axes de la lettre de mission sont des points stratégiques sur lesquels nous y travaillerons véritablement. Nous faisons cet exercice pour que nous puissions être évalués de manière inclusive. C’est important de partager avec l’opinion ces points de la lettre de mission pour que chacun ait une opinion à la fin de la mission », déclare M. Daouda Adamou avant de rendre un hommage mérité aux plus hautes autorités du Niger pour la confiance placée en lui pour diriger cette structure.

Sur tous les points évoqués, le directeur général du Stade Général Seyni Kountché a précisé qu’un travail important est en train d’être abattu, de concert avec la tutelle, pour que le stade retrouve toutes ses lettres de noblesse. « Aujourd’hui le premier constat au stade c’est l’insalubrité. Pour cela nous avons déjà commencé à mener des actions qui concourent à rendre le stade et les structures rattachées plus salubres pour le bien être des usagers et du personnel. Le stade a beaucoup de dépenses liées à l’électricité, à l’eau et d’autres accessoires qui sont des charges inutiles pour lui. Nous avons déjà commencé la déconnexion de tous les gros consommateurs d’électricité et d’eau sur l’alimentation du stade général Seyni Kountché. Nous avons commencé également à poser des actions allant dans le sens de créer des ressources pour le stade, notamment les entrées payantes au stade. Par rapport au troisième point, nous allons créer les conditions pour que les gens pratiquent des activités physiques. Concernant la rénovation du stade, un travail est en train d’être fait pour que les rencontres internationales puissent être jouées sur nos installations. Le Mena va désormais retrouver son public », explique le directeur du Stade Général Seyni Kountché.

Abdoul-Aziz Ibrahim (ONEP)

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