Le fatalisme, un frein au développement du Niger

Les Nigériens se sont abandonnés au fatalisme sous l’effet conjugué des aléas de la nature, de l’enfermement, de l’ignorance et d’une certaine conception de l’Islam qui rejette la responsabilité de nos actes sur Allah. Ce fatalisme et la passivité qu’il engendre freine sérieusement notre développement et constitue une menace pour demain. Une action à long terme via le système éducatif doit être envisagée pour apprendre aux nigériens à aller au devant de leur avenir et à se réapproprier la gestion de leur présent et du futur. A court terme, l’élite musulmane du pays doit clarifier la position de l’Islam sur ce phénomène et sensibiliser en conséquence tout en sévissant  contre les imposteurs.

Le fatalisme, c’est cette attitude de passivité devant les évènements, dont on estime le cours irrésistiblement fixé. L’homme y perd son libre arbitre et l’abandonne au profit d’une puissance supérieure en l’occurrence divine qu’il estime dominer et régir l’univers à sa guise et de manière active et imprévisible.

Une alternative pour soutenir la créativité et l’insertion des jeunes diplômés

Ces dernières années, le service civique, contrairement à ses objectifs de départ, est devenu un grand bourbier pour la fonction publique saturée et les jeunes diplômés sans perspective. La corruption gangrène l’institution et les jeunes diplômés affectés à des fonctions sans commune mesure avec leur formation perdent toute créativité, occupés par la survie.

Construire par la science: Que faudrait-il attendre de l’enseignement supérieur et la recherche au Niger ?

La recherche permet le développement de la connaissance scientifique et technologique. Les efforts de recherche à travers le monde ont permis au cours des siècles passés des avancées considérables dans différents domaines et participé à la construction des pays. L’enseignement supérieur, pour sa part, permet de former des ressources humaines de haut niveau. Il renforce les performances d’un pays en termes de ressources humaines et de capacités économiques, notamment. La recherche et l’enseignement supérieur sont aujourd’hui indispensables pour le développement et l’essor de nos sociétés. Nous avons tenté dans cet essai de discuter, dans le cas du Niger, les rôles importants que pourraient jouer l’enseignement supérieur et la recherche pour contribuer à la résolution de plusieurs défis actuels. Notre approche n’est pas exhaustive et tente de mettre en exergue des éléments de réflexions importants parmi d’autres.

Le Niger à la croisée des chemins

Analyse et enseignements du projet Tazartché

Un mois après le succès partiel du projet de changement constitutionnel au Niger et la consécration de M. Tandja Mamadou comme président, nous revenons sur le déroulement de cette affaire  et tentons de tirer les enseignements politiques qui en découlent. 

Vivre sur un gisement de lait et… mourir de faim !

Nos enfants souffrent de manière endémique de malnutrition. Nous consacrons chaque année un budget toujours plus important à l’importation de produits laitiers. Et pourtant notre imposant cheptel regorge de lait encore inexploité. Alors quand l’Etat va-t-il enfin s’engager dans l’émergence d’une industrie laitière à la hauteur de notre potentiel animalier susceptible non seulement de répondre à notre besoin mais aussi d’aller à la conquête du marché international ?

Le Niger en situation de guerre !

Economie et DéveloppementLe Niger est en situation de guerre ! Non, non… le MNJ (Mouvement Nigérien pour la Justice) n’a pas réussi à créer une situation de guerre. Je ne parle pas non plus du mouvement terroriste algérien qui cherche à s’y introduire, ni de toutes les situations d’insécurité qui sévissent çà et là dans le pays. Je parle d’une guerre silencieuse et autrement plus pernicieuse. Une guerre qui cherche à nous assener le coup de grâce mais dont tout le monde semble se résigner à la débandade s’efforçant d’amasser dans sa fuite le plus de provisions possible et cela même s’il faut les arracher à d’autres Nigériens plus faibles. Vous l’aurez compris, la guerre dont je parle nous maintient à terre depuis des siècles. Il s’agit de la lutte contre la misère et l’ignorance, une lutte pour exister. Exister en tant qu’individus épanouis et jouissant du bien-être. Exister en tant que peuple fier. Pas cette fierté empreinte d’arrogance mais fier de ses victoires contre la misère et l’ignorance, et fier de participer en tant qu’acteur non en tant qu’assisté à l’édification d’une humanité toujours plus juste, plus savante, plus solidaire et emplie de bien-être.
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