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Desseins morbides et errances politiques : Abidjan, le nouvel hub des fugitifs

Nigerdiaspora - 23/05/2024

Du côté de Niamey, on les croyait vaincus depuis que la CEDEAO, suite au retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger qui ont créé entretemps l’Alliance des Etats du Sahel (AES), a levé son genou du cou du pays de Diori Hamani et de Seyni Kountché.

N e n i ! O u h o u m o u d o u , Hassoumi, Alkache et les autres sont loin d’avoir tourné la page. Et pour cause, selon des sources crédibles, Abidjan, la Capitale de la Cote d’Ivoire, est devenue leur nouvel hub. Ils y seraient la semaine dernière. Selon toujours les mêmes sources, des ténors du PndsTarayya, dont un ancien ministre, ont d’ailleurs rallié la capitale ivoirienne pour les y trouver. Sur place, ils ont tenu une réunion dont le Courrier attend d’avoir les échos. Le ministère des Affaires étrangères a-t-il été informé par ses services de l’ambassade du Niger en Côte d’Ivoire ? Rien n’est moins sûr, tant Abidjan est une plateforme rose, aussi bien du point de vue diplomatique que sur le plan de l’électorat. Quant au ministre de l’Intérieur qui dispose d’un relais sur place, on imagine qu’il ait reçu l’écho de ce regroupement des fugitifs dans la capitale ivoirienne. Mais à Niamey, les autorités n’ont pas encore fait cas de ce mouvement migratoire suspect qui ne saurait échapper, en principe, à l’un, sinon aux deux départements ministériels cités.

Après l’échec de l’intervention militaire et de l’asphyxie financière et économique, que préparent les apatrides depuis Abidjan ?

Après Paris où ils ont établi leur quartier général, croyant qu’en une nuit Niamey va crouler sous les décombres des bombes de l’armée française et qu’ils seraient alors réinstallés au pouvoir, sur un tas de morts, les apatrides ont d’abord migré vers le Nigeria voisin, précisément à Abuja, capitale de la CEDEAO où ils ont déposé leurs baluchons. Là, si loin, si proche de Niamey, entre deux réunions avec les toubabs qui nourrissent les mêmes visées noires pour le Niger, Ouhoumoudou, Hassoumi, Alkache, Indatou et consorts ont consacré leur temps et leur énergie à faire du lobbying. Ce qui les faisait courir ?Obtenir une intervention militaire contre leur pays et à défaut, une asphyxie financière et économique, alimentaire, etc., à laquelle se sont volontairement prêtés Ahmed Tinubu du Nigeria et Patrice Talon du Bénin. Pendant des semaines, voire des mois, ils ont hanté les couloirs de la CEDEAO et squatté les bureaux des personnels influents, accrochés à leur sombre dessein comme à une bouée de sauvetage. En vain !

Le choix d’Abidjan pour y établir le nouveau quartier général des fugitifs n’est pas fortuit pour Ouhoumoudou et ses camarades d’infortune

À Abidjan, dans la capitale ivoirienne, Ouhoumoudou, Hassoumi, Alkache, Indatou et les petits poucets qui s’agitent comme des forcenés sur les réseaux sociaux, sont tous là. Un hasard ? Nullement ! Si, en quittant Abuja pour Abidjan, ils se sont éloignés de Niamey d’un point de vue géographique, ils s’y sont en revanche rapprochés sur le plan politique. C’est à Abidjan et nulle part ailleurs au sein de la Diaspora nigérienne que le PndsTarayya compte le plus grand nombre d’adeptes. La bande à Ouhoumoudou n’est donc pas en terrain inconnu. En dehors de la mansuétude et du soutien multiforme dont ils peuvent et vont bénéficier de la part d’un certain Alassane Ouattara, un des membres les plus vindicatifs du quatuor au service de la France (Talon-Ouattara- Tinubu-Sall), Ouhoumoudou et ses compères baignent désormais dans son fief de la diaspora. Lors des élections législatives partielles de la diaspora, c’est là que le Pnds a réalisé son plus bel score, plus de 10 000 voix. Le choix d’Abidjan pour y établir le nouveau quartier général des apatrides présente ainsi un double avantage pour Ouhoumoudou et ses camarades d’infortune. D’une part, ils pourraient y bénéficier d’une masse critique de compatriotes de même acabit et compter sur la générosité calculée du chef de file des chefs d’État aveuglément dévoués à la défense des intérêts français. Tel est le sacerdoce : se nourrir continuellement de desseins morbides et errer sans fin.

Laboukoye (Le Courrier)

Soupçons de Malversations : L'Ex-Président de la CENI en Gendarmerie pour Justifier 80 Milliards de Fonds Électoraux

Nigerdiaspora - 23/05/2024

Selon des sources proches du dossier, l'ancien président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Maître Issaka Souna, serait actuellement détenu par les autorités de la gendarmerie. Cette détention fait suite à une demande de justification concernant une somme colossale dépassant les 80 milliards de francs CFA, liée à l'organisation des élections passées, pour laquelle aucune comptabilité n'aurait été fournie.

Ces allégations, bien que n'ayant pas encore été confirmées officiellement par les autorités compétentes, soulèvent de sérieuses préoccupations quant à la gestion des fonds destinés à la conduite des processus électoraux dans notre pays. Si ces accusations s'avèrent être vraies, elles pourraient potentiellement révéler des irrégularités et des manquements graves dans la transparence et la responsabilité financière de l'ancienne direction de la CENI.

L'implication de Maître Issaka Souna, qui a occupé un poste clé au sein de l'organe chargé de superviser les élections, suscite également des interrogations sur la supervision et le contrôle des dépenses publiques dans le cadre de ces importantes opérations démocratiques.

Cependant, il est important de souligner que ces informations sont encore au stade des allégations et qu'il convient d'attendre une enquête approfondie et impartiale avant de tirer des conclusions définitives. Il est crucial que la lumière soit faite sur cette affaire afin d'assurer la responsabilité des acteurs impliqués et de restaurer la confiance du public dans l'intégrité de nos processus électoraux.

Nous restons attentifs à l'évolution de cette situation et nous nous engageons à vous tenir informés dès que de nouveaux développements seront disponibles.
Aïssa Altiné (Nigerdiaspora)

Le Premier Ministre du Niger, Ali Mahaman Lamine Zeine Assiste à l'Investiture du Président Tchadien Mahamat Idriss Déby Itno

Nigerdiaspora - 23/05/2024

Le 22 mai 2024, le Premier Ministre du Niger, Ali Mahaman Lamine Zeine, a quitté Niamey pour Ndjamena, Tchad, afin de représenter le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), Général Abdourahamane Tiani, lors de la cérémonie d'investiture du Président élu, Mahamat Kaka Idriss Deby Itno, prévue le 23 mai 2024.

À son arrivée à Ndjamena, il a été accueilli par l’Ambassadeur Mahamat Saleh Annadif, chef de la diplomatie tchadienne. Le Premier Ministre est accompagné de plusieurs membres du CNSP et du gouvernement, dont le ministre de la Jeunesse, des Sports, des Arts et de la Culture, Colonel-Major Abdourahamane Amadou, également Porte-Parole du CNSP, le Colonel Ibro Amadou, membre du CNSP, et Dr. Soumana Boubacar, ministre directeur de Cabinet du Président du CNSP. Avant son départ, le Général de Corps d’Armées Salifou Mody, ministre d’Etat et ministre de la Défense Nationale, l’a escorté jusqu’au pied de l'avion.

Cette visite renforce les relations cordiales entre le Tchad et le Niger, deux nations voisines partageant des défis communs en matière de développement. Le Général Mahamat Idriss Déby Itno, élu Président du Tchad le 6 mai 2024 avec 61% des voix, était auparavant Chef de la transition militaire depuis trois ans.

La participation du Premier Ministre Zeine à cette cérémonie souligne l'importance des liens diplomatiques et de coopération entre le Tchad et le Niger.
B.G ( Nigerdiaspora)

Les Forces de Défense Nigériennes et le Front Patriotique pour la Souveraineté Unis Contre la Menace Terroriste

Nigerdiaspora - 23/05/2024

Les autorités nigériennes ont présenté leurs condoléances aux familles des martyrs et souhaité un prompt rétablissement aux blessés, suite à l'attaque terroriste du 20 mai contre la position militaire de Boni, dans la région de Tillabéri. En réponse à cette attaque, l'armée nigérienne a lancé une opération aéroterrestre pour traquer et neutraliser les terroristes en fuite. Selon le Centre Intégré de Coordination des Opérations (CICO), le bilan provisoire fait état de sept martyrs, six blessés dont un civil, et quatre véhicules détruits. La riposte a permis de neutraliser plusieurs dizaines de terroristes et de détruire leurs moyens roulants.

Le 22 mai 2024, le Front Patriotique pour la Souveraineté (FPS) a fermement condamné ces attaques, rappelant la menace persistante du terrorisme pour la sécurité nationale. Dirigé par Maikoul Zodi, le FPS a exprimé ses condoléances aux familles des victimes et au peuple nigérien. Le mouvement a réaffirmé son engagement envers la défense de la souveraineté et la protection des citoyens, exhortant le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) à renforcer la coopération avec les partenaires régionaux et internationaux pour doter les forces de défense des ressources nécessaires.

Le FPS a également déclaré sa détermination à soutenir le CNSP et le gouvernement dans leurs efforts pour assurer la sécurité, la stabilité et la prospérité du pays. Les Forces de Défense et de Sécurité ont réitéré leur détermination à lutter contre le terrorisme et à garantir la paix sur l'ensemble du territoire nigérien.

Boubé G. (Nigerdiaspora)

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