Le Niger est l'un des pays les plus pauvres du monde et la paupérisation s'est accentuée au fil des années malgré la multitude de projets financés afin d'améliorer la situation. Les conditions de vie de la population continueront certainement à se dégrader tant qu'il n'y aura pas une gestion sérieuse et rigoureuse des deniers publics et notamment tant que la gestion resterait toujours entachée par la corruption.
L’abus du pouvoir public (car c’est de cette catégorie de corruption dont il s’agira dans cette article) à des fins personnelles est un des obstacles majeurs au développement.
Un fléau terrible qui se banalise...
Pour financer des projets dans le cadre de l'amélioration des conditions de vie de sa population (infrastructures, éducation, santé, accès à l'eau potable,...), le Niger, comme la majorité des pays pauvres, fait appel à des bailleurs de fonds afin de contracter un prêt, qui engagera aussi bien les générations actuelles que futures. Il est tout simplement difficile pour une génération de comprendre qu’en dépit d'une extrême pauvreté dans laquelle elle a vu le jour et vit, elle doit porter la lourde tâche de rembourser des dettes. Cela est d’autant plus incompréhensible que cette dette ne sert en réalité qu’à une certaine catégorie de personnes.