Opinions

La rubrique « Opinions », c'est votre espace. Un commentaire, une réaction à l’actualité, un avis, une information, une expérience à partager… cette rubrique vous donne la parole. La rubrique « Opinions », c’est une tribune qui vous est offerte pour dire votre Niger de demain, découvrir d’autres visions et en discuter.

Trois nouvelles universités créées au Niger : Quels espoirs ?

Il vient d’être d’annoncé1 la création de trois nouvelles universités au Niger : l’université de Maradi, l’université de Tahoua et l’université de Zinder. Ces trois universités devraient se bâtir sur les socles des instituts universitaires de technologies (IUTs) qui existent déjà dans les trois régions d’implantations. Les informations en notre possession à cette date ne donnent pas de détails sur cette mesure. Néanmoins, la création formelle de ces universités nous semble très intéressante en soi et à plus d’un titre, même si (voir plus bas) certaines actions effectives conditionneront le succès du projet.

Dans cet article spontané, nous discutons brièvement l’intérêt de ce projet de création de nouvelles universités publiques au Niger. Nous mettons aussi en évidence quelques éléments nécessaires à la réussite du projet et à son effet positif sur l’enseignement supérieur et le développement du Niger.

Perspectives post-transition pour le Niger

Nous sommes le 18 mai 2010 et cela fait exactement trois (3) mois que des militaires nigériens, réunis sous la bannière du Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie (CSRD), ont pris le pouvoir et mis fin à la 6ième république si contestée de Tandja Mamadou.

Les nouveaux dirigeants du Niger ont, dès leur première apparition publique, affirmé avoir perpétré le coup d’état du 18 février 2010 pour rétablir la démocratie au Niger et assainir la vie socio-économique et politique du pays.

Trois mois après cet évènement que certains ont qualifié de libération pour le peuple nigérien, l’euphorie d’un espoir de liberté et de prospérité a fait place aux interrogations sur l’avenir.

Après la Guinée, le Niger !

Le 15 janvier 2010, une page s’est tournée dans l’histoire de la Guinée.

Le Capitaine Dadis Camara, à la vie duquel le destin de la Guinée était suspendu, a accepté de renoncer à l’exercice du pouvoir. On se souvient que le régime dirigé par Dadis a commandité le 28 septembre 2009, le massacre de plus de 150 personnes au stade de Conakry assistant à une manifestation pacifique réclamant le départ de ce putschiste du pouvoir1,2 Depuis ce jour, l’on pouvait se douter que le président du Conseil National pour la Démocratie et le Développement (CNDD) ne ferait pas long feu à tête de la Guinée. 

La 6ème République et son cheval de Troie

Par Dicko Abdourahamane

Note de CDC : Les propos de ce texte qui est une contribution extérieure n’engagent que leur auteur et ne sont pas forcément les points de vue de CDC. Une version antérieure de ce texte a été publiée indépendamment dans la presse écrite nigérienne, sous un titre légèrement différent. Cette version, révisée, est reprise par CDC sur l’initiative de contribution de l’auteur.

La naissance dans des conditions contestées d’une 6ème République au Niger a instauré une situation politique inédite avec un régime politique jugé par beaucoup taillé sur mesure pour un seul homme et son clan. Pourtant, l’Histoire nous apprend que cette situation n’est ni pérenne ni singulière. Elle consacre un phénomène connu et étudié par les politologues depuis le 18ème siècle: la courtisanerie. 

En observant les évènements politiques survenus en 2009 au Niger et la situation qui y prévaut depuis, nous proposons ici un parallèle édifiant avec le thème de l’étude écrite en 1764 par le baron Paul Henri Dietrich D'Holbach, intitulée "Essai sur l'art de ramper à l'usage des courtisans"1.

  • 1. Ce texte est étonnamment d’actualité au Niger. Nous vous en recommandons vivement la lecture. Il peut être téléchargé librement ici.

Le Niger et sa démocratie

Par Kalilou Kalassi A. dit Paco

Note de CDC : Les propos de ce texte qui est une contribution extérieure n’engagent que leur auteur et ne sont pas forcément les points de vue de CDC.

Comme dans beaucoup de pays d’Afrique, l’avènement de la démocratie au Niger a suscité un grand engouement. En effet, le Niger, après la fameuse conférence de La Baule de juin 1990, a connu le vent des démocraties importées qui ont soufflé sur le continent noir nonobstant l’insuffisance de bonnes bases socio-culturelles, ou du moins les tares faisant obstacle, pour « le gouvernent du peuple, par le peuple et pour le peuple » pour reprendre les mots du président américain Abraham Lincoln.

Après  presque deux décennies de vie démocratique, il nous parait judicieux de faire une exégèse de la situation socio-démocratique du Niger. Il s’agit notamment de voir comment ce terme noble tant sur la graphie que dans le fond connaît tant de difficultés à se faire approprier par le peuple, qui pourtant est censé être son porte flambeau. Nous tenterons ensuite d’énumérer les obstacles qui ont empêché notre jeune démocratie d’avancer.

Quels sont vos vœux pour 2010 ?

Les vœux de début d’année sont, en général, un rituel que l’on expédie sans y porter une attention particulière. Mais lorsque l’année qui vient de s’achever a été difficile et qu’on attend impatiemment une issue positive au calvaire que l’on vit, les vœux d’une nouvelle année meilleure prennent toute leur importance.

Syndicate content