Après le coup d’Etat au Niger, réfléchir sur les perspectives d’un nouveau départ
Suite au coup d’Etat du 18 février dernier mené par le « Conseil suprême pour la restauration de la démocratie » (CSRD) qui a déposé Mamadou Tandja, les Nigériens doivent s’atteler à reconstruire les bases d’une démocratie durable et d’un contexte favorable au développement. Plus que les interrogations sur la crise qui a précédé le coup d’Etat (deuxième partie de cet article), ou sur l’opportunité ou non du coup d’Etat (question non traitée dans cet article), les regards des Nigériens sont le plus profondément inquiets lorsqu’ils s’interrogent sur l’avenir (première partie de cet article).
Comment dépasser les inquiétudes, les tensions et les suspicions d’hier et d’aujourd’hui pour faire vivre demain un Niger serein ? Comment sortir de cette crise en reconstruisant et en consolidant de façon durable les acquis démocratiques ? Comment réfléchir sur un vrai départ garantissant les bases (institutionnelles, mais aussi populaires) et la vision nécessaire pour une expérience originale et efficace du développement ?
C’est sur ces questions que nous apportons dans ce qui suit des éléments de réflexion, et que nous invitons les Nigériens à réfléchir avec nous, dans la logique d’un débat national plus que jamais décisif, responsable et constructif.
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Commentaires
Éviter d'autres coups d'État:réponse à anonyme.
Quant vous suggérez d'empêcher à quiconque ayant déjà occupé le poste de premier ministre ou de président de l'assemblée nation de se présenter aux prochaines élections,vous ne pouvez pas être plus précis,cher monsieur.
Mais seulement,vous omettez de nous dire par rapport à quoi doit-on dénier à un nigérien le droit de se présenter à un quelconque mandat électif,dès lors qu'il remplit les conditions.Tout le monde voit ici que c'est Hama Amadou,Mahamadou Issoufou et Mamane Ousmane qui sont dans votre collimateur.Et apparemment vous en faites un problème personnel,comme s'ils sont à la base de la crise politique du pays.
Ensuite,vous voulez "du sang neuf,non pollué" pour le Niger.Là non plus vous ne dites pas ce que veut dire "sang neuf".Si c'est pour parler des plus jeunes,alors vous êtes complètement à côté!
À moins que le CSRD,à la fin de la transition,sans crier gare ne passe le pouvoir directement dans les mains de ces jeunes "non pollués".Et comme cela,on ferait l'économie de dépenses inutiles en se rendant aux élections.
Les Hama,Issoufou et autres Ousmane sont tous passés par les dures épreuves du parcours du combattant pour se faire connaître et élire par la suite,lorsqu'ils étaient encore plus jeunes.On n'entre pas en politique comme on entre dans un moulin.
Si les jeunes "sang neuf" veulent se faire de la place en politique,alors il se battre à corps perdu au sein de leurs partis et aller à la conquête des électeurs.Car une élection,ça se mérite,ça ne se donne pas!
Contribution
Afin d'éviter d'autres coups d'Etat, il faut:
- donner la chance aux militaires de faire au moins deux ans por assainir la situation politique au Niger car elle est vraiment pourrie.
- J'entends par assainissement politique c'est lutter contre l'impunité et empecher à tous les hommes politiques qui ont occupé le poste de Premier Ministre ou de Président de l'Assemblée nationale d'etre éligible.
En somme, je souhaite du sang neuf non pollué pour le Niger. Merci
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